Qu'est ce que la mémoire du corps ?

I - Comprendre et mettre du sens sur nos souffrances

Est-il possible de mettre du sens sur nos souffrances ? Nos souffrances peuvent-elles nous aider à mieux nous comprendre, à mieux nous accepter tels que nous sommes ? Spontanément, nous pensons aux souffrances physiques, aux graves affections dont nous pouvons être atteints. Mais il est des souffrances plus diffuses, plus répétitives, des empêchements, des limites, des barrières qu'inconsciemment nous mettons devant nos pas.

Quel est le sens de tous ces symptômes qui, en quelque sorte, nous sont adressés par le corps. La maladie, n'est-ce pas au fond, le « mal à dire ». « Qu'est ce que je ne peux pas dire, que je ne veux pas dire, qu'est ce qui me reste en travers de la gorge, quel est l'événement que je ne peux pas digérer et qui me reste sur l'estomac; pourquoi j'en ai plein le dos de toutes ces histoires ? »

Notre première réponse consiste à mobiliser notre mental, afin de construire une réponse rationnelle. Mais, ce mental, est-ce bien le seul canal qui nous permet de mettre du sens sur nos souffrances, nos limitations, nos empêchements, nos colères ?

En fait, nous disposons d'un autre canal, celui du corps, pour nous aider à accéder à notre vérité profonde et comprendre le sens de notre existence. Notre corps a beaucoup de choses à nous dire, car il dispose d'une mémoire d'éléphant !

II - Mieux se connaître pour mieux s'aimer et se redonner naissance

Penser qu'un maître ou un thérapeute puisse nous transformer, c'est encore croire que le changement vient de l'autre.

Nul ne peut le faire à notre place. Il s'agit de notre chemin. C'est à chacun de nous qu'il revient de pousser les portes. Le retournement - comme celui que le fœtus vit à l'âge de 8 mois - vient de l'intérieur de nous-mêmes. L'enjeu est véritablement de se redonner naissance. Aucune transformation profonde de notre être ne se fait par une intervention extérieure. Notre liberté humaine est nécessaire à notre évolution. C'est toujours : « si je veux ». Il ne peut pas en être autrement.

Pour accéder à sa vérité profonde, pour comprendre les comportements inconscients que nous adoptons et qui nous font parfois souffrir, il est essentiel de remonter à la source, d'accéder au sens de notre existence, à savoir pourquoi ai-je choisi de m'incarner à travers le couple de mes parents et comment ai-je vécu le processus de ma propre incarnation.


III - Le chemin de la transformation

A propos de la transformation de notre être profond, Mère disait : « Il existe un proverbe selon lequel la queue d'un chien ne peut pas être redressée, c'est-à-dire que le caractère d'une personne, ou la nature humaine, ne peuvent être changés.

Nous savons par expérience que si nous descendons dans le subconscient, plus bas que la conscience physique (c'est-à-dire matérielle), et encore plus bas dans l'Inconscient, nous pouvons trouver en nous-mêmes l'origine de tout atavisme, de tout ce qui vient de notre première éducation et du milieu dans lequel nous avons vécu.»

Ce que décrit Mère, c'est l'importance de pouvoir vivre une « descente dans le corps ». La méthode en mémoire cellulaire trouve, en quelque sorte, son aboutissement dans cet exercice, difficile à appréhender car il est complètement nouveau pour chacun d'entre nous (il explore un champ qui nous est pour une large part inconnu) et qu'il nécessite un lâcher prise (défaire l'emprise du mental qui constitue un frein naturel et inconscient) :

« Si l'on veut que les yeux du corps s'ouvrent, il faut que les yeux du mental se ferment »


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